AES : Un drone d’un pays non ami de l’AES pénètre l’espace aérien malien sans autorisation

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Un « grand » drone provenant d’un pays frontalier non ami avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) a pénétré l’espace aérien malien sans autorisation. C’est ce que révèle le Président en exercice de la Confédération des États du sahel, Président de la République du Mali, le Général d’armée Assimi Goïta lors d’une intervention télévisée.

L’appareil a très vite été identifié par les services de sécurité maliens, selon les explications du président malien. « Ils nous ont envoyé un grand drone. Lorsqu’il a pénétré notre territoire, nos radars l’ont immédiatement identifié. »

Selon les déclarations du président Goita, dès que le drone a été identifié, des mesures ont été envisagées. « Le ministre de la Défense m’a informé qu’ils envisagent de le bombarder. Je lui ai demandé de vérifier l’origine du drone. »

Dans un premier temps, les services de sécurité lui ont fait savoir que l’engin provenait apparemment d’un pays ami. Après avoir reçu cette information, le président malien dit avoir consulté le président de ce pays. Celui-ci lui a confirmé que le drone ne leur appartenait pas.

Après cette première étape de vérification, les services de sécurité maliens ont effectué des vérifications supplémentaires, indique le président. Cette deuxième vérification a révélé que l’expéditeur du drone est un pays frontalier, non ami avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), selon les explications du président malien.

Lors des échanges avec ce pays, le président a nié être à l’origine de l’envoi de ce drone, mentionne le président malien. Toujours selon ses explications, l’expéditeur a utilisé un subterfuge. « Ce pays avait en réalité utilisé le territoire d’un pays ami pour donner l’illusion que ce dernier en était l’expéditeur. Le drone a quitté leur territoire pour passer par un autre pays avant de transiter par le pays ami. »

Le Général d’armée Assimi Goïta a réitéré sa détermination à ce que de tels actes ne se reproduisent plus. « J’ai pris des mesures fermes, déclarant qu’un tel acte ne se reproduise plus jamais. »

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Moussa SAREBA

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