FESPACO 2025 : l’africanisation des récits filmiques, une réaffirmation de notre identité culturelle

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Placée sous le thème « Cinéma d’Afrique et identité culturelle », la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou s’est donné pour mission d’œuvrer à la revalorisation de la culture africaine à travers l’art cinématographique. Dans l’après-midi de ce mardi 25 février 2025, un panel a été organisé au sein de la mairie centrale de Ouagadougou afin de pousser la réflexion sur la question de l’intégration de nos identités culturelles dans la réalisation et la production cinématographique africaine.

Pour le cinéaste Kolo Daniel Sanou, la caméra est une arme de combat qui vous permet d’imprimer votre identité, de communiquer votre personnalité. Il s’agit de dire que le cinéma africain doit refléter la pensée et la culture de celui qui l’écrit.

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Cette vision du cinéma africain, selon l’anthropologue monseigneur Anselme Titiama, passe par la connaissance de soi et appelle à une rupture avec le conformisme occidental. « Il s’agit de faire entrer nos sonorités africaines dans la défense de nos idées et de quitter le plagiat », a-t-il soutenu.

Cette problématique d’actualité vient apporter des éléments de réponse à un cinéma à la croisée des chemins. « Il faut que le cinéma soit raconté par nous-mêmes et pour nous-mêmes. D’où le dialogue intergénérationnel entre les anciens, les praticiens et la jeunesse qui veulent se lancer dans le domaine du cinéma, qui voudraient comprendre comment écrire sa propre histoire, comment puiser dans ses valeurs endogènes pour que le film ait une portée nationale et internationale », a laissé entendre Dramane Konaté, écrivain et cinéaste burkinabè, car dit-il « le cinéma est un puissant outil visuel qui permet de vendre l’image d’un pays ».

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