Trois individus soupçonnés d’assassinat arrêtés par la gendarmerie de Saaba
Trois individus soupçonnés d’assassinat arrêtés par la gendarmerie de Saaba/ Ph : Lino Ramdé
Ce mercredi 09 octobre 2024, la brigade territoriale de la Gendarmerie de Saaba a annoncé l’arrestation de trois individus soupçonnés d’assassinat et de détention illégale d’armes à feu. Ces informations ont été révélées lors d’un point de presse tenu à Ouagadougou.
Dans sa déclaration, l’Adjudant Chef Fatié Millogo, commandant de la Brigade territoriale de Saaba a souligné que les suspects ont été appréhendés après plusieurs semaines d’enquête minutieuse. « Ils sont accusés d’avoir commis un assassinat, en plus de posséder illégalement des armes à feu et des munitions. Notre unité a travaillé sans relâche pour démanteler ce réseau criminel. »
Tout remonte au 12 mars 2024, où la gendarmerie de Saaba a été saisie pour une agression à main armée à Bargho, dans la commune rurale de Saaba. Sur les lieux, l’équipe de la Brigade a trouvé un individu au sol gisant dans son sang après avoir reçu 9 balles. Conduit à l’hôpital Yalgado Ouedraogo pour des soins appropriés, il a succombé à ses blessures. Avant de rendre l’âme, la victime a pu donner son nom et les identités de ses agresseurs qui seraient ses propres compagnons. Grâce à la collaboration de l’ANR et des téléphonies mobiles, un élément du groupe a été interpellé dans la ville de Koupèla le 30 septembre dernier. Ce dernier auditionné par la gendarmerie a indiqué leur cachette d’armes. Deux autres membres du groupe ont été arrêtés plus tard. L’âge des présumés agresseurs est compris entre 31 et 46 ans.
Selon le commandant de la brigade, Adjudant-Chef, Fatié Millogo, la victime aurait été ciblée à cause d’une querelle de leadership. Étant celui qui gardait les armes du groupe, les autres membres le soupçonnaient de vouloir créer son propre groupe.
Les armes saisies lors de l’opération comprennent cinq pistolets automatiques, 5 chargeurs de fusil AK 47, 234 munitions de 7,62 mm ; 50 munitions de 09 mm ; 10 munitions de 7,65 mm. Le commandant de la Brigade a également assuré que des mesures sont prises pour que ces suspects soient rapidement traduits en justice.
Ce coup de filet marque une avancée dans la lutte contre criminalité au Burkina Faso.
Carine Pierrette Zongo
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